Avec le Roi sans terre, mon désir est de travailler un texte littéraire contemporain comme une matière sonore, visuelle et sensorielle. Amener de l’incarnation, des images, des sons, en réaction ou en symbiose avec les mots du texte. Aborder par la fable, pour les petits et les grands, des questions sur l’homme, sur le regard qu’il pose sur ce monde qui n’est pas celui des villes, mais celui sauvage, du végétal et de l’animal. Comment invente-t-on sa solitude au cœur du monde ? Comment être soi et habiter le monde, le traverser ? Comment avancer, libre, vers son effacement ?
Le travail scénique réunissant un comédien, un musicien, un vidéaste et un concepteur espace-lumières partira de nos intuitions, de nos questions sur le texte, sur les matières : laisser réagir entre eux des matériaux disparates pour en trouver la consistance, les équilibres propres. Le projet ici est de considérer le corps et la voix de l’acteur, les objets, la lumière, les images, la musique comme des matières complémentaires, visant à créer une partition qui se déclinera au final sur plusieurs niveaux de sens : sensoriel, sonore, visuel afin de rendre les choses intelligibles sur le plan de l’émotion.
Sur le plateau, un comédien, un musicien, des objets et des images en dialogue. Le musicien est à la fois poly-instrumentiste et aux commandes d'un dispositif sonore informatique. Le comédien évolue au cœur des objets, jouant de tous les possibles de la présence du corps et de la voix (incarnation, effacement, voix off, différée, etc.…).
Poésie d’orient, lumière d’occident est une installation immersive.
Au renouvellement de l’année, vient se plonger dans la richesse des timbres et des couleurs, l’esprit des lumières. Les sens en éveil, on y formule ses vœux. Et c’est le souffle des montagnes qui leurs donne leurs envols
photo S.Lefevre
photo S.Lefevre
photo Michel Djaoui
photo Michel Djaoui